chevillé, ée
part. passé. (che-vi-llé, llée, ll mouillées)
- 1Navire solidement chevillé.
Fig. Avoir l'âme chevillée dans le corps, résister aux blessures, aux maladies les plus graves.
- 2 Terme de botanique. Qui a la forme d'un clou.
- 3 Terme de manége. Cheval chevillé, cheval dont les épaules sont trop serrées.
- 4 Terme de vénerie. Une tête de cerf qui a beaucoup de belles pointes, se nomme une tête bien chevillée.
Terme de blason. Garni d'andouillers. Il porte d'azur à deux bois de cerf, chaque branche chevillée de six pièces d'argent.
- 5 Fig. Rempli de chevilles, c'est-à-dire de mots inutiles, mis uniquement pour faire le vers ou arrondir la phrase.
Que dites-vous de ces vers chevillés, De ces discours obscurs, entortillés ?
[Rousseau J.-b. dans le Dict. de DOCHEZ.]
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CHEVILLÉ.5Ajoutez :
Les derniers sonnets que j'ai vus de notre très cher [le président Mainard], ne me semblent pas extrêmement bons ; ils sont chevillés en plusieurs endroits. [Guez de Balzac, Correspondance]
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